Les diplômes qui donnent du travail après le bac !

Les diplômes qui donnent du travail après le BAC, dossier L’Obs du 23 janvier 2015…Je vous propose ici des extraits du dossier paru dans l’Obs le 29/01/2015 WEB, EMPLOIS A GOGO Commerce, marketing, création de contenus, animation de réseaux…tous les métiers explosent sur Internet : (…) si le web n’offre pas gloire et fortune à tous, il crée des emplois à la vitesse d’un clic, 7000 par an environ. (…) Experts du marketing numérique, business developer et community mangers, de plus en plus stratégiques avec le développement des réseaux sociaux, sont les plus recherchés. Et bien sûr, les développeurs informatiques sont rois, créant les pages des sites, ou travaillant sur les bases de données, s’occupant de la maintenance des serveurs (…) ARTS, CRÉATION, L’IMAGINATION AU POUVOIR Dans ces métiers de vocation, il faut du talent…Et une stratégie pour réussir ! : La vie d’artiste ? il faut souvent savoir se contenter de l’air du temps et d’eau fraîche (…) cinq ans après leur sortie de l’école, même les diplômés de l’ENSAB, les célèbres Beaux-Arts parisiens, gagent moins de 10 000 € par an pour moitié d’entre eux. (…) Grenoble et Valence ont fusionné pour créer l’Ecole Supérieure d’Arts et de Design (Esad) (…) Cependant, si réputées soient-elles, les écoles ne garantissent pas l’emploi. Sauf celles qui, comme les Gobelins, l’école de l’image de la Chambre de commerce et d’industrie, très côté, visent des secteurs où la demande existe : images de synthèse et animation (…) Nos étudiants viennent d’horizons très divers, mais tous ont, au départ, un univers graphique, un œil (…) ENVIRONNEMENT, ÉCOLOS ET PROSLes emplois verts poussent au ralenti, bien moins vites que les vocations : A en croire le ministère de l’Écologie, la croissance verte va créer 100 000 emplois dans les années qui viennent, dont 70 000 dans la rénovation du bâti (…) les métiers dit “verts” dont la finalité est la protection de l’environnement et souvent dans des secteurs peu glamour : traitement es eaux usées, recyclage des déchets, BTP, … “Ce n’est pas cuicui les oiseaux” (…). Avoir la fibre environnementale ne suffit pas, il faut des compétences et du pragmatisme. (…) “La croissance de l’emploi environnemental ne suffit pas à absorber le nombre toujours plus important de diplômés” Car les belles déclarations “durables” des grandes entreprises contrastent avec la rareté de leurs embauches. (…) “les emplois se trouvent principalement dans les collectivités territoriales et les bureaux d’études, avec des salaires inférieurs à la moyenne des cadres, mais la satisfaction au travail est souvent très élevée. (…) JOURNALISME, ÉDITION, TRADUCTION, CRÉER SON JOBLes littéraires et les fanas d’infos doivent faire preuve d’initiative et de persévérances. Mais la passion déplace les montagnes : (…) Presse papier déprimés, sites web en quête d’un modèle et chaînes d’info qui plafonnent…pas facile de se frayer un chemin dans les métiers de l’information. (…) FONCTION PUBLIQUE, LE PARCOURS DU DIPLÔMANT La cure d’austérité n’empêche pas les recrutements, mais il faut avoir tous les atouts en main pour entrer dans la carrière : (…) Au palmarès des métiers offrant la plus grande satisfaction, les 450 000 cadres du public comptent parmi les mieux lotis. Gestionnaires d’un lycée, responsable d’un service municipal, magistrats ou inspecteur du fisc (…) Le hic c’est que diète de la dépense publique oblige, ces emplois se raréfient. 25000 recrutements chaque année, dont une bonne part de fonctionnaires dits “de catégories A ou B”, les plus qualifiés c’est beaucoup…mais moitié moins qu’il y a dix ans. Les collectivités territoriales où les départs à la retraite et le transfert de certaines missions et responsabilités créent des besoins, continuent à proposer 30 000 postes, avec une appétences pour les diplômés en gestion, fiance, ressources humaines ou encore les ingénieurs et les urbanistes . (…) Bref, devenir serviteur de l’État, plus que jamais ça se mérite. BANQUE, FINANCE, LE BON FILONEn pleine évolution, ces secteurs sont en quête de jeunes commerciaux et experts du patrimoine, 40000 recrutements sont prévus d’ici à 2017 : (…) Car l’audit, la banque, la finance ont retrouvé la santé et offrent encore de belles perspectives aux débutants. En pleine mutation, ces spécialités doivent faire évoluer leurs métier, tout en compensant de nombreux départs à la retraite. (…)La seule Société Générale en embauche 1 400 par ans dont la moitié de commerciaux à bac+2 ou 3, “mais le sésame d’employabilité dans le secteur résident plutôt dans le bac +5. (…) Préférence aux grandes écoles et aux universités de renom. Avec un bonus pour ceux qui postulent munis d’une expérience à l’étranger et d’un double diplôme, type école de commerce et Sciences-Po. L’assurance connait la même évolution et voudrait redorer son image un peu terne. En 2015, AXA compte ainsi recruter 5500 personnes dont 1800 jeunes diplômés. Des commerciaux et spécialistes de ces métiers à bac+2 ou 3, mais aussi des gestionnaires de patrimoine et des spécialistes du webmarketing. (…) Les institutions financières sont aussi friandes de matheux cracks des probabilités pour établir, par exemple, le montant de primes d’assurance : on les appelle actuaires. (…). COMPTABILITÉ, RESSOURCES HUMAINES, PRIORITÉS AUX GESTIONNAIRES Les as du plan comptable ou de la grille des salaires sont indispensables à la bonne marche des entreprises : (…) En tête, les jeunes diplômés de l’université à bac+5, notamment les masters comptabilité contrôle audit (CCA) ou audit et contrôle qui permettent de devenir expert-comptable. (…) On cherche aussi des bac+2 de type BTS et DUT pour occuper des postes d’assistants paie et comptables en entreprise et en cabinet. La crise a par ailleurs fait émarger des besoins en spécialistes du recrutement. (…) Autres pistes, les postes en ressources humaines, et,là encore, c’est le niveau Bac+5 qui s’impose. Mais un tri est nécessaire parmi les nombreuses formations estanpillées RH, qui ne sont pas unanimement appréciées des recruteurs. Mieux vaut ainsi privilégier les grands classiques et notamment les maters des IAE ou le réputé master Ciffop de Paris – II. Enfin, les métiers du secrétariat ont évolué en quelques années. Dans les petites structures, les préférences vont à des profils polyvalents capable de faire du secrétariat, mais aussi un peu de gestion interne et de comptabilité. (…). INFORMATIQUE, LA VOIE ROYALELa révolution des technologie numériques crée encore et toujours des emplois, Débutants plus que bienvenus (…) Le numérique ? “une formidable aventure pour les jeunes (…) Un peu comme si la colonne vertébrale informatique s’enrichissait de terminaisons nerveuses…(…) Les grandes fonctions – réseaux, systèmes d’information, sécurité – se portent bien et tous les secteurs recherchent ces débutants. L’eldorado du moment, c’est le big data. (…) En dix ans, l’informatique vient de créer plus de 700 000 emplois et les années qui viennent s’annoncer pour le moins aussi prometteuses. Les heureux diplômes du domaine, qu’ils sortent d’un master à la fac, d’une écoles d’ingénieurs ou d’une écoles spécialisée, non seulement s’épargnent la moindre démarche pour trouver emploi à leur goût, mais se voient “chassés” (…) Et le numérique s’intéresse désormais même aux bac+2, “Ils ont beaucoup plus d’offres que voici quelques années car les entreprises font un effort pour former après recrutement, elle ne peuvent pas toujours s’offrir des bac+5.”(…) Bref des ouvertures à tous les niveaux. DROIT, PROFESSIONS DE LOI Famille, social ou business…Les juristes avisés choisissent avec soin leur spécialité : Le droit plaît. Trop. Chaque année enregistre un nouveau record d’inscrits dans les universités. (…) La Cour des Comtes a même tiré la sonnette d’alarme, jugeant les diplômés trop nombreux et pas toujours bien préparés aux besoins du marché du travail. Niveau d’accès à la plupart des métiers : bac+5. Les avocats représentent la majorité des professionnels (…) après quelques année souvent comme associé, on peut encore y faire de belles carrières dans des cabinets généralistes, traitant des litiges familiaux ou encore de proximité et pas seulement de “grandes affaires” (…) Quant aux juristes d’entreprises, “nous n’arrivons pas à répondre à la demande ! ” (…) La spécialisation en droit social est grandement réclamée à cause de la multiplication des plans sociaux et des litiges prud’homaux. Le droit des affaires est lui aussi prisé, à condition de suivre le parcours adhoc (…) ENSEIGNEMENT, RECHERCHE – PROFS DEMANDES ! Les concours de recrutement d’enseignants du primaire et du secondaire manquent de candidats. Comment s’y préparer : (…) Les concours se passent avec un master 1. Et la période est propice (…) + 29 % par rapport à 2014. “les créations d’emplois dans le cadre de la loi Peillon se conjuguent aux départs à la retraite prévus de 300 000 enseignants dans les dix années qui viennent” (…) dans les collèges on manque de profs de maths, sciences, langues, français (…) Les salaires, eux, restent modestes : 1640 € nets par mois pour un débutant. Devenir enseignant dans le supérieur, en revanche, c’est une mission quasi impossible. A peine plus de 3000 postes (en 2013), en baisse régulière. (…) Se consacrer à la recherche pure n’est pas plus aisé. INDUSTRIE , L’USINE A JOBSEn manque de techniciens et de cadres, ce secteur propose de belles carrières. En particulier dans l’aéronautique, l’agroalimentaire et la pharmacie : (…) L’industrie n’est pas finie ! Certes, la crise, la mondialisation sont passées par là, détruisant des pans entiers d’activité mais d’autres résistent, conquièrent des marchés. Et certaines PMI, très dynamiques, ont bien du mal à attirer des recrues, méconnues qu’elles sont des étudiants. (…). Avec des niveaux de qualification qui ne cessent de s’élever, des missions plus complexes : “Nous voyons de nouveaux métiers apparaître avec des dimensions internationales et commerciales fortes (..) En tête des domaines les plus dynamique, le spatial et l’aéronautique (…) les donneurs d’ordre cherchent techniciens et ingénieurs en maintenance industrielle, électronique, électrotechnique ou automatisme…Scénario quasi identique dans l’énergie et la métallurgie (…) Avis aux amateurs, ces bac+2 ou bac+3 nous les accueillons tous ! (…). Autres bonnes pioches, les industries agroalimentaire et pharmaceutique. Malgré les récentes annonces de plans sociaux chez Sanofi et Pierre Fabre, ce dernier secteur a programmé 10 000 recrutements cette année dont 20 % concerneront les jeunes diplômés. “Même si l’âge d’or de l’industrie pharmaceutique est derrière vous, il reste de belles perspectives (…) Les profils recherchés ? Un peu les mêmes que dans la plupart des domaines de l’industrie, des spécialistes production, qualité ou maintenance, mais aussi des data managers capables d’alimenter et gérer d’énormes bases de données. Mais voilà, l’usine ne fait guère rêver…(…) Si dans l’industrie les bac+5 gagnent moins que dans le conseil ou la finance en début de carrière, ils commencent tout de même autour de 35000 à 40000 €/an, avec une bonne perspective d’évolution. SPORTS, SOCIAL, DES RESSOURCES TRÈS HUMAINES – En première ligne de l’animation socio-éducatives, les sportifs formés sont de plus en plus recherchés : Dans les pays anglo-saxons, on les appelle les sport scientists. En France, la dénomination reste à inventer, mais ils forment déjà une corporation bien identifiée (…) tous sont détenteurs d’un doctorat en Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives). (…) (Créée dans les années 1970, cette filière avait pour vocation de former des enseignants du secondaire. (…) Si le Capps (rendu très abordable par les embauches massives du gouvernement) continue d’attirer 35% des étudiants, il ne suffit pas à fournir des emplois aux nombreux passionnés qui se dirigent vers la filière. (…) Les effectifs en Staps atteignent des hauts historiques (53000 étudiants dont 23000 en première année) mais les diplômés s’insèrent plutôt bien. Seul hic : des premiers emplois souvent précaires et sous-payés (25% de temps partiel dont beaucoup de saisonniers, et 1400 euros net de salaire moyen trois ans après l’obtention de la licence). “nous sommes concurrencés par des candidats possédant des brevets d’éducateurs sportifs délivrés par la ministre de la Jeunesse et des Sports [formations payantes de 800 heures accessibles à bac+0,NDLR] (…) “les directeurs de structure sont souvent issus de ces formations et peuvent nourrir des préjugés à notre égard : trop chers, trop intellos, trop généralistes”. Autres pistes, les masters en management sportif – vente d’articles de sport, gestion d’activités de loisirs ou d’évènements sportifs – ou encore l’activité physique adaptée et santé (Apas). “Depuis quelques années, le monde médical a pris conscience de ce que nous pouvions lui apporter” (…). Des centres de traitement du cancer aux maisons de retraite, la demande d’entraîneurs sportifs ne fléchit pas. De même les diplômés su social, éducateurs ou assistants sociaux sont attendus tant sur le terrain que dans l’encadrement de structures, un peu partout en France. COMMERCES, VENTE, LE BUSINESS D’ABORD Ces métiers injustement snobés permettent de mener de belles carrières, si on en a le tempérament... : Peut-être parce qu’ils touchent à l’argent, toujours un peu tabou dans la psyché française, les métiers de la vente restent entachés d’une image un peu cheap. pas assez intellectuels, pas assez glamour. Un injuste cliché qui, aujourd’hui encore décourage les vocations. Dommage car dans la grisaille du marché de l’emploi, pour les commerciaux, en revanche, les voyants sont au vert (…) “Entre turnover et volonté de gagner des parts de marché, les entreprise peinent même parfois à trouver des candidats…” (…) Des métiers où personnalité et autonomie comptent au moins autant que le diplôme, pointe l’observatoire. Le cocktail gagnant pour réussir ? Une bonne dose de psychologie et d’écoute – vendre c’est souvent avant tout comprendre ceux que l’on souhaite convaincre, de l’énergie et des nerfs solides, pour faire face aux objectifs et garder le moral en toutes circonstances (…) Expérience du terrain et maîtrise des langues étrangères rendent en effet les candidats totalement bankable aux yeux des recruteurs. (…) Dans les sociétés de services informatiques ou d’ingénierie industrielle, les ingénieurs commerciaux “débutent à 35000 € brut annuels qui grimpent facilement à 45000€, variables comprises” (…) Rien d’un job au rabais… SANTE, BESOIN DE SOINSEmplois garantis dans la plupart des métiers de la santé à condition de réussir des concours très courus : (…) les lycéens trouvent mille attraits aux métiers de la santé, synonymes, à leurs yeux, de prestiges, de revenus attractifs et de sécurité de l’emploi dans un contexte de crise perpétuelles. Non sans raison. (…) Les généralistes devenus une denrée rare, sont chassés par certaines villes ou régions, prêtes à financer leurs études contre promesse d’une installation (…). A Paris, l’Ordre des Médecins s’inquiète d’une chute de 30% des effectifs en dix ans. Quant à ceux qui rebutent les semaines de 57 heures des médecins installés en libéral, ils peuvent viser le salariat, à l’Éducation national, dans les maisons de retraite, les maisons de convalescence, les labos pharmaceutiques…Concernant les spécialistes, ils sont attendus dans les hôpitaux mais aussi en libéral, peur peu qu’ils ciblent des zones pas trop saturées dans leur domaine : on court après les ophtalmo, les psychiatres, les pédiatres. (…) Aussi, s’engager dans un long cursus mêlant enseignements théoriques et stages pratiques n’effraie pas les jeunes bacheliers. Plus nombreux tous les ans à s’inscrire en Paces (…) Une première année commune aux études de santé qui mène désormais aussi bien à médecine qu’à pharma ou aux filières dentaire et de sage-femme et à leur redoutables concours. A l’arrivée de rares élus. (…) Le concours ne réussit qu’aux bacheliers scientifiques très motivés et scolaires, car c’est du bachotage pur et dur. “La première année, il n’y a pas de secret, c’est du par cœur” (…) mais il faut apprendre à se ménager. Ceux qui ne dorment que trois heures par nuit n’ont aucune chance (…) car il est bien rare de décrocher le concours du premier coup. En pharmacie, la sélectivité est un peu moins forte. (…) “dès le lycée, il faut acquérir des méthodes de travail. Ensuite, on doit réviser régulièrement et relier les différents cours entre eux. Là aussi, les perspectives restent bonnes. Oui les officines connaissent des difficultés et ont vu chuter leur chiffres d’affaires depuis quelques années, mais le revenu net mensuel des pharmaciens atteint tout de même 7671 €. Un montant légèrement à celui qu’obtiennent les médecins spécialistes. Le paramédical fait aussi rêver. les concours de kiné, pris d’assaut, sont les plus recherchés, avec de tout petits taux de réussite, autour de 5% à peine, bac S indispensable. Suivent les Instituts de formation en Soins infirmiers. (…) mais attention les épreuves deviennent de plus en plus exigeantes. Avec 10 % de reçu en moyenne. Et gare aux désillusions. “Ce n’est plus le plein-emploi comme il y a quatre ou cinq ans. les établissements de santé font face à des restrictions de budget (…) et peu à peu, la prise en charge des maladies chroniques à l’hôpital va se réduire L’activité des infirmer va donc se déplacer à domicile. (…) “A la fin de mes études on ne me proposait que des postes d’aide-soignant. (…) En libéral, il ne faut pas avoir peur des journées à rallonge et des tournées, mais les besoins sont là, et les rémunérations un peu plus élevées. PUBLICITÉ. , COMMUNICATION – PROFESSION STRATÈGE – L’image est aujourd’hui le nerf de la guerre pour les entreprises. Mais la compétition fait rage dans le secteur… (…) Oui, les pros de la pub et de la com sont aujourd’hui stratégiques pour les entreprises. D’où une bonne tenue des embauches. (…) Mais pour trouver sa place au soleil dans ce secteur exigeant, mieux vaut un diplôme pointu, comme Sup de Pub, ou encore les Gobelins pour les créatifs. Les licences en communication sont appréciées par de profil type (…). “Nous recrues viennent d’universités, de business schools ou de Sciences-Po. Maitriser les réseaux sociaux, être capable de passer très vite d’un support à un autre, savoir écrire, construire un discours cohérents sont des prérequis (…) Les frontières entre les métiers sont de plus en plus poreuses. Il faut pouvoir s’adapter très vite à toutes les demandes”. (…) Les salaires sont modestes, autour de 2300 euros bruts à l’embauche selon l’AACC, mais peuvent grimper en fin de carrière” (…) Les perspectives d’évolution sont nombreuses, tant les métiers changes au gré des innovations technologiques (…). HÔTELLERIE,TOURISME,RESTAURATION, LE BON ACCUEIL – Pour recevoir les voyageurs du monde entier, le secteur embauche à tous les niveau et dans de nombreux pays – (…) Avec 80 % des emploi niveau CAP ou bac, et seulement 15 % niveau BTS ou licence, 4 % niveau master, selon l’Institut français du Tourisme. Travailler dans ce secteur, c’est avant tout se mettre au service des voyageurs, dans une salle de restaurant, un hôtel, un office de tourisme ou encore des vols et séjours, le plus souvent en ligne , devant une écran ou un téléphone. (…) Mais les temps changent. De grandes chaînes internationales émargent. Friandes de bacheliers professionnels, de bac+2 ou 3, souvent formés en alternance. (…) Accor, son employeur, accueille ainsi 300 jeunes en alternance chaque année, 60 % sont ensuite embauchés. “L’avantage d’une grande structure, c’est que l’on peut passer d’une enseigne à l’autre, d’un métier à l’autre” (…) “Marriott, Hilton ou Hyatt sélectionnent des stagiaires pour passer, pendant un an, par tous les département d’un même hôtel. Avec une embauche à la clé” (…) On peut ainsi se hisser directement à des postes de managers “avec de solides connaissance en gestion-management et une bonne expérience de terrain” (…) “Nos étudiants deviennent conseillers en stratégie digitale ou responsable de marché, chargés d’analyser la conjoncture hôtelières et d’optimiser les vente” note, Nicolas Graf, directeur du MBA IMHI (Hospitality management) à l’ESSEC. BTP, LE NIVEAU MONTE – Le bâtiment recrute moins, mais sur des chantiers devenus plus complexes, les ingénieurs et les techniciens ont toujours la côte : Moins de 300 000 logement ont été construits en 2014, c’est le chiffre le plus bas, depuis quinze ans. Une crise historique (…) Mais la crise n’empêche pas les embauches. Les entreprises doivent toujours répondre aux appels d’offres et compenser de nombreux départs à la retraite. Des chantiers de plus en plus complexes, avec des prix et des délais plus serrés, rendent le management de terrain capital, et les jeunes diplômés sont appelés à la rescousse. Même si les plans d’embauche sont eux à la baisse, le BTP prévoyait tout de même 4000 recrutement de cadres en 2014. Et cette année, Bouygues Construction 400 débutants, à partir de bac + 2. Vinci entre 600 et 900 pour l’essentiel des chefs de chantier, conducteurs de travaux, ingénieurs d’études ou encore des chargés d’affaires en développement immobilier. Très appréciés, ces ingénieurs d’affaires, avec une double formation technique et commerciale sont à même de négocier avec les clients et les banques et de décrocher des appels d’offres. (…) dans ce secteur très macho, il arrive qu’on la prenne pour une secrétaire… (..) Également recherchés, les techniciens et ingénieurs en performance énergétiques. (…) A noter enfin, la professionnalisation de l’administration de bien. Les syndics et gestionnaires d’appartements ou commerces réclament désormais une solide formation (…) en raison notamment de règlementations plus complexes.

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